Ravages du bien-être

Éditorial
Céline Poblome-Aulit

Le savoir psychanalytique à ciel ouvert
Du langage à lalangue : matérialité de l’inconscient-Virginie Leblanc

Question d’École : Tout le monde est fou. La dépathologisation de la clinique
Préambule
Éric Zuliani

Sur les dépathologisations
La dépathologisation : quelques remarques-Ligia Gorini
Discerner / évaluer-Carole Dewambrechies-La Sagna
La dépathologisation lacanienne et l’autre-Francesca Biagi-Chai

Qu’entend-on par singularité ?
L’ornithorynque et la psychanalyse-Philippe De Georges
Plaidoyer pour la différence absolue-Guilaine Guilaumé
L’enfance, berceau de la démocratie-Christiane Alberti

Folie scientiste
La Thèse neuro : pathologisation généralisée et démocratie sanitaire-Hervé Castanet
À chacun sa folie-Sylvie Berkane-Goumet
Dépathologiser ou démédicaliser : la forclusion du symptôme-Philippe La Sagna
Perspectives-Anaëlle Lebovits-Quenehen et Éric Zuliani

Éclats de folie
À la folie. Entretien avec Joy Sorman par Solenne Albert
Les Intranquilles. Rencontre avec Joachim Lafosse par Maud Ferauge, Yves Depelsenaire et Céline Poblome-Aulit

Consentement au désir
Sur la jouissance féminine, un frayage lacanien-Clotilde Leguil
Le désir de désir insatisfait-Patricia Bosquin-Caroz

Vers le Congrès de la New Lacanian School : Fixation et Répétition
Fixation et Répétition-Alexandre Stevens
La « racine du symptôme »-Véronique Voruz
De la répétition dans l’autisme-Guy Poblome
La répétition, de Freud à Lacan-Alfredo Zenoni

Des nouvelles de la séance analytique
Du parent traumatique à l’analyste traumatique-Philippe Stasse
Du nouveau pour la séance analytique-Vilma Coccoz

Cabinet de lecture
Tourner en spirale autour de la Chose-Dominique Corpelet, Anne Teresa De Keersmaeker
Tomber des nues de Nathalie Georges-Lambrichs, un événement de corps-Ginette Michaux
Résumé

À l’heure où l’affirmation de soi a le vent en poupe par la multiplication de pratiques visant le bien-être, la psychanalyse lacanienne nous permet de faire un pas de côté et de se dégager des oripeaux imaginaires enserrés dans les mouvements feel good actuels. Elle nous invite à emprunter la voie du consentement à l’expérience du désir pour ne pas sombrer dans l’abîme des « ravages d’un bien-être » aveuglant.