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Mourir

J.-A. Miller, D. Gutermann-Jacquet (dir), Ornicar ?, n°58
Références
Ornicar ?, n°58
Mourir
J.-A. Miller, D. Gutermann-Jacquet (dir)
Éditeur
Navarin éditeur
Pages
208
Année
2024
prix
18 €
  • Liminaire par Deborah Gutermann-Jacquet

    Mourir hier
    Dans le monde grec – Reine-Marie Bérard
    La mort volontaire dans la Rome antique – Jean-Louis Voisin
    Dans le théâtre de Shakespeare – Jean-Michel Déprats
    Un implicite du pari de Pascal – Laurent Thirouin
    Sur l’immortalité de l’âme – Dan Arbib
    Marcher au supplice – Anne Carol
    Survivre à sa mort au XIXe siècle ? – Stéphanie Sauget
    Réanimer les morts – Anton Serdeczny
    À la guerre – Stéphane Audoin-Rouzeau

    Disparaître
    La Disparition de Perec – Maxime Decout

    Mourir demain
    Sur la fin de vie – Carole Dewambrechies-La Sagna
    Mourir ou ne pas mourir ? – Francis Wolff
    Le millénarisme des jihadistes – Hugo Micheron

    Mourir en bref
    Joseph de Maistre – Anaëlle Lebovits-Quenehen
    Chateaubriand – Nathalie Georges-Lambrichs
    Staline – Catherine Lazarus-Matet
    Mourir dans le roman policier – Philippe Hellebois
    Angoisse de guerre – Réginald Blanchet
    Maurice Pinguet – Luc Garcia
    Catherine Millot – Virginie Leblanc

    Psychanalyse
    « Au commencement était le transfert » – Jacques-Alain Miller

  • Les débats sur l’euthanasie ou sur le droit de choisir sa mort, le retour de la violence de guerre font l’actualité de la question de la mort. Toujours là, pour chaque vivant, elle se présente sous des masques différents en fonction des lieux, des temps ou encore de l’échelle envisagée, collective ou individuelle. Ornicar ? 58 se penche sur les dimensions symboliques, imaginaires et réelles de la mort – réel au sens de Lacan, à savoir l’impossible. Pour ce numéro 58, Ornicar ?, revue de psychanalyse ouverte aux champs de savoir, voyage de la Grèce archaïque à l’époque contemporaine. Les contributions d’historiens, philosophes, chercheurs en littérature ou en sciences politiques et psychanalystes abordent notamment : mourir à la guerre, marcher à l’échafaud, survivre à sa mort (du XIXe au transhumanisme), mourir au théâtre ou dans le roman policier, et encore l’immortalité, La Disparation (Pérec), la mort volontaire… Jacques-Alain Miller nous invite à faire retour, à partir de la fin, sur la question du commencement. La fin d’une analyse, dit-il, se déduit de son début.

     

    « À la fin c’est toujours la mort qui gagne », disait Staline à la façon de La Palisse, avec un accent de fatalité que la psychanalyse ne partage pas, malgré sa force d’évidence. Lacan énonce : « La mort est du domaine de la foi. »