PARUTIONS
REVUES

Croire

J.-A. Miller, D. Gutermann-Jacquet (dir), Ornicar ?, n°57
Références
Ornicar ?, n°57
Croire
J.-A. Miller, D. Gutermann-Jacquet (dir)
Éditeur
Navarin éditeur
Pages
208
Année
2023
prix
18 €
  • Liminaire par Deborah Gutermann-Jacquet

    Le croire des religions
    Les mythes grecs entre croire et savoir – Charles Delattre
    Y a-t-il une « ortho-doxie » juive ? – David Lemler
    De la foi chrétienne – Pierre Manent
    Perte de la religion, explosion du croire – Danièle Hervieu-Léger
    Croire au Moyen Âge – Jean-Claude Schmitt
    Entretien Sur l’Islam – Rémi Brague

    Diatyposes du croire
    Croire en l’histoire ? – François Hartog
    De quelques croyances linguistiques – Yana Grinshpun
    Sur la foi spinoziste – Dan Arbib
    Le cogito, sa foi en l’ego – Anaëlle Lebovits-Quenehen
    Les hérétiques – Jacques-Alain Miller

    Psychanalyse
    Anatomie d’un paradoxe – François Leguil
    Note sur l’Unglauben – Jacques-Alain Miller

    En couverture
    L’exorcisme de Golu Sanniya – Bruce Kapferer

    Miscellanées
    Adriana Campos, France Jaigu, Deborah Gutermann-Jacquet, Nathalie Georges-Lambrichs, Hélène
    Bonnaud, François Leguil, Laurent Dupont, Philippe de Georges, Pénélope Fay, Yves Depelsenaire, Philippe
    Hellebois, Hervé Castanet, Jacques-Alain Miller

  • Ce 57e numéro d’Ornicar ? met au travail ce que c’est que « croire ».

    Au-delà et en deçà de la croyance, croire ne désigne pas seulement un acte de foi ou une attitude ; c’est un rapport à la vérité, à la parole, à l’Autre, au doute, au monde, en somme.

    Aussi, Ornicar ? s’intéresse au retour du religieux et au statut du croire dans les trois monothéismes, mais aborde aussi ce que c’est que croire à l’histoire, aux mythes, aux démons, à l’Autre et encore aux discours. À l’heure des fake news et dans une ère qui tourne le dos aux traditions, aux institutions d’hier et dit adieu au Père universel, qu’est-ce qui spécifie le croire aujourd’hui ?

    Les auteurs, historiens, philosophes, sociologue, linguiste et psychanalystes, contribuent à éclairer ce qui fait la sève du croire, d’hier à aujourd’hui.

    « L’obscurantisme propre à la parole se redouble de la croyance à la Révélation qui impute à Dieu le “Que la lumière soit”. Quand ça se triple de philanthropie, et se quadruple de progressisme, c’est nuit noire. »

    Lacan, « Dissolution », Aux confins du Séminaire, citation extraite du liminaire de Deborah Gutermann-Jacquet.