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La biopolitique asservit les corps à coups d’images et de slogans. Mais le corps échappe toujours aux identifications prêtes-à-porter. La jouissance le déborde, le surprend, le « traumatise ». La psychanalyse accueille ce corps, en tant qu’il parle de ce trauma.
Le dernier enseignement de Lacan, tel que Jacques-Alain Miller l’éclaire, aborde la jouissance à rebours des mirages de l’hédonisme. Dans l’expérience d’une analyse, on part du symptôme qui fait souffrir. On tend à le réduire par son sens, son histoire, sa logique. Il peut alors s’écrire autrement, produire des effets de création, artistiques ou non. Ainsi, Lacan lit Joyce, en conçoit une langue apte à loger la jouissance et en montre la logique.
Une fois situées l’impasse du conformisme et son ombre de ségrégation, reste à supporter le corps que l’on a et à faire valoir cet avoir premier qui surmonte l’être, ses sortilèges et les derniers prestiges du père.
Lire, écouter, voir…
Sur Radio Lacan
Le samedi 15 octobre 2016 à Bruxelles, Éric Laurent était l’invité de l’ACF en Belgique et la section clinique de Bruxelles pour discuter de son livre, L’envers de la biopolitique.
Il répond à sept questions adressées par Guy Poblome, Katty Langelez-Stevens, Monique Kusnierek, Anne Lysy, Bernard Seynhaeve, Dominique Holvoet et Yves Vanderveken, à propos, notamment, de l’interprétation, de la fin de l’analyse, des dit-mensions de l’écriture et de la parole, des modalités de la langue du corps, de la législation concernant les professions de soins de santé mentale…
À écouter ici.Sur Lacan Quotidien
En 2016, François Regnault propose sa lecture du livre d’Éric Laurent dans deux articles parus dans Lacan Quotidien.
À lire ici, le n°581 (samedi 14 Mai 2016) et là, le n°582 (jeudi 19 Mai 2016).À la librairie Mollat
Le 7 Août 2017, à l’invitation de la librairie Mollat (Bordeaux), Éric Laurent présente son ouvrage.
L’envers de la biopolitique
Une écriture pour la jouissance
Navarin éditeur
272
2016
21.50 €
La biopolitique asservit les corps à coups d’images et de slogans. Mais le corps échappe toujours aux identifications prêtes-à-porter. La jouissance le déborde, le surprend, le « traumatise ». La psychanalyse accueille ce corps, en tant qu’il parle de ce trauma.
Le dernier enseignement de Lacan, tel que Jacques-Alain Miller l’éclaire, aborde la jouissance à rebours des mirages de l’hédonisme. Dans l’expérience d’une analyse, on part du symptôme qui fait souffrir. On tend à le réduire par son sens, son histoire, sa logique. Il peut alors s’écrire autrement, produire des effets de création, artistiques ou non. Ainsi, Lacan lit Joyce, en conçoit une langue apte à loger la jouissance et en montre la logique.
Une fois situées l’impasse du conformisme et son ombre de ségrégation, reste à supporter le corps que l’on a et à faire valoir cet avoir premier qui surmonte l’être, ses sortilèges et les derniers prestiges du père.
Lire, écouter, voir…
Sur Radio Lacan
Le samedi 15 octobre 2016 à Bruxelles, Éric Laurent était l’invité de l’ACF en Belgique et la section clinique de Bruxelles pour discuter de son livre, L’envers de la biopolitique.
Il répond à sept questions adressées par Guy Poblome, Katty Langelez-Stevens, Monique Kusnierek, Anne Lysy, Bernard Seynhaeve, Dominique Holvoet et Yves Vanderveken, à propos, notamment, de l’interprétation, de la fin de l’analyse, des dit-mensions de l’écriture et de la parole, des modalités de la langue du corps, de la législation concernant les professions de soins de santé mentale…
À écouter ici.
Sur Lacan Quotidien
En 2016, François Regnault propose sa lecture du livre d’Éric Laurent dans deux articles parus dans Lacan Quotidien.
À lire ici, le n°581 (samedi 14 Mai 2016) et là, le n°582 (jeudi 19 Mai 2016).
À la librairie Mollat
Le 7 Août 2017, à l’invitation de la librairie Mollat (Bordeaux), Éric Laurent présente son ouvrage.