Dans la préface du dernier ouvrage de Jean-Claude Maleval, La Différence autistique1Maleval J.-Cl., La Différence autistique, Paris, PUV, 2021., Jacques-Alain Miller souligne le choix de l’auteur qui, plutôt que d’évoquer l’autisme comme une entité nosographique, le présente en tant que différence2Cf. Miller J.-A., « préface », La Différence autistique, op. cit., p. 5-14.. L’intitulé laisse entendre la différence revendiquée par les autistes eux-mêmes comme une forme de vie, une façon d’être dans le monde spécifique à l’autisme et loin d’un quelconque déficit.
J.-A. Miller nous indique que « Les autistes, en effet, comme les homosexuels avant eux et les transsexuels après, se sont mis depuis ces dernières années à se poser en sujets de droit. Ils se sont formés en communauté, […] et interviennent désormais dans la clinique qui les concerne3Ibid., p. 6.». Leur démarche s’inscrit dans la tendance actuelle à la dépathologisation généralisée de la clinique. La psychanalyse, d’une certaine manière, a contribué à…
Lire la suite sur L’Hebdo-Blog, no259