Les neurosciences s’invitent régulièrement dans des lycées parisiens avec la promesse de fournir des clés pour décrypter le comportement des adolescents. À les croire, la plus délicate des transitions n’aura bientôt plus de secret. Grâce à l’imagerie cérébrale on découvre que, pour un ado, sa façon de penser et ses émotions s’expliquent en grande partie par le rythme décalé de l’évolution des différentes parties de son cerveau. Les montagnes russes affectives, typiques de l’adolescence, s’expliqueraient ainsi par le fait que la zone limbique qui gère les émotions se développe plus rapidement que les structures frontales impliquées dans leur régulation.
La suite sur l’Hebdo-Blog n°292.