L’ACF-Belgique organise une rentrée des cartels avec Valérie Bussières, psychanalyste, membre de l’ECF.
Argument
« Une dimension commune de l’acte est de ne pas comporter dans son instant la présence du sujet. Le passage à l’acte, c’est ce au-delà de quoi le sujet retrouvera sa présence en tant que renouvelée, mais rien d’autre1Lacan J., Le Séminaire, livre XV, L’Acte psychanalytique, Paris, Seuil, 2024, p. 67. »
À la veille du 27 septembre- qui commémore à l’origine l’éjection des Hollandais en 1830, sur le petit territoire qui donnera naissance à la Belgique- s’inaugure la Soirée des cartels autour du Séminaire XV, L’Acte psychanalytique.
Séminaire où il est justement question de logique concernant la structure du langage, impliquant dans l’expérience analytique à la fois le sujet supposé savoir, mis en question et la présence irréductible de l’objet a et son éjection pour cerner ce qu’il en est du statut de l’acte.
Ce Séminaire sera mis au travail tant dans les ateliers de lecture de notre ACF qu’à la Section clinique.
Nous aurons l’opportunité d’entendre Valérie Bussières sous le titre « Travailler en cartel, un acte analytique? » , qui n’est pas sans résonance avec ce que Lacan souligne: « Il n’y a point d’action qui ne se présente, d’abord et avant tout, avec une pointe signifiante. Sa pointe signifiante, c’est ce qui caractérise l’acte. Son efficience d’acte n’a rien à faire avec l’efficacité d’un faire. C’est quelque chose qui atteint à cette pointe signifiante2Ibid., p. 91. »
Au terme de cette soirée, une bourse aux cartels sera organisée afin que chacun qui le souhaite puisse trouver à former un cartel. Ce dispositif permet la transmission de la psychanalyse par les « voies d’un transfert de travail3Lacan J., « Acte de fondation », Autres écrits, Paris, Seuil, 2011, p. 236. » Un travail joyeux où chacun s’aventure sur le bord d’un dire, qui sera le sien, circonscrit entre le sujet supposé savoir et la vérité que le discours analytique recèle.
Claire Piette, psychanalyste, membre de l’ECF