Rencontre Cinéma et psychanalyse L’ENVERS DE PARIS – Vecteur PSYNEMA
ARGUMENT
Quant à la difficile problématique des émotions, dont le corps parlant est le siège, Lacan, le 27 juin 1962, dans son séminaire L’identification, fait expressément référence à RASHÔMON :
« Et ce qui est le plus sensible, tout ce que nous pouvons en voir, se trouve dans les formes antiques de la lutte. Que ceux qui ont vu le film Rashomon se souviennent de ces étranges intermèdes qui soudain suspendent les combattants, qui vont chacun séparément faire sur eux-mêmes trois petits tours, faire à je ne sais quel point inconnu de l’espace une paradoxale révérence. Ceci fait partie de la lutte, de même que dans la parade sexuelle. Freud nous apprend à reconnaître cette espèce de paradoxe interruptif d’incompréhensible scansion.»
Qu’est-ce que nous apprend en effet Akira Kurosawa sur le nouage complexe et fantasmatique de l’émotion, du langage et du corps ? Que dit la psychanalyse sur ce point nodal ?
Intervenants : Dalila Arpin, Anne Ganivet-Poumellec et Karim Bordeau, psychanalystes et membres de l’Ecole de la Cause Freudienne, et Leila Touati, réalisatrice .
RASHÔMON de Akira Kurosawa.
1952 – 1h28 – avec Toshirô Mifune, Masayuki Mori, Machiko Kyô