Campus de l'ECF

Aspects de la sublimation

E6. 2024-2025. Jean-Luc Monnier

du 19 novembre 2024 au 10 juin 2025 à 21h00
Infos pratiques
du 19/11/24 au 10/06/25 à 21h00

7 dates. Les mardis.

2024: 19/11, 10/12

2025: 21/01, 11/03, 08/04, 20/05, 10/06

École de la Cause freudienne
1 rue Huysmans
75006 Paris
Et en visioconférence.
Inscription
Tarifs :

Sur place : gratuit, sur inscription préalable à local@causefreudienne.org

École de la Cause freudienne, 1 rue Huysmans, Paris 6°

Visioconférences sur abonnement : 80€/enseignement

Billetterie en ligne : events.causefreudienne.org

Plus d’infos : local@causefreudienne.org – 01 45 49 02 68

www.causefreudienne.org

Dans le cadre du Campus de l’ECF, Jean-Luc Monnier, psychanalyste, membre de l’ECF et de l’AMP, dépliera des concepts psychanalytiques en lien avec le thème.

Argument

Le XXIe siècle verra-t-il la disparition de la sublimation ? Celle-ci suivrait alors l’évaporation du Père et la montée au zénith social de l’objet, laissant ainsi libre cours à la pulsion déchaînée. Rien n’est moins sûr, mais il convient de reconsidérer la sublimation à la lumière du dernier enseignement de Lacan pour en mesurer au contraire la portée renouvelée.

Nous nous orienterons pour cela du texte de présentation du congrès de l’AMP à Rio de Jacques-Alain Miller et plus particulièrement de cette citation : « L’escabeau est la sublimation, mais en tant qu’elle se fonde sur le je ne pense pas premier du parlêtre1Miller J.-A., « L’inconscient et le corps parlant », Le Réel mis à jour au XXIe siècle, Paris, collection Huysmans, 2014, p. 314.».

Il est d’usage de dire que le concept de sublimation reste chez Freud mal défini, peu homogène, peu clair. Au contraire, nous considérons la sublimation comme un concept majeur de la psychanalyse que Lacan a débarrassé de ses scories.

Nous mettrons à l’étude, en nous soutenant de la lecture éclairée de J.-A. Miller, les différentes façons dont Lacan saisit ce concept freudien. Le roman courtois, Franz Kafka, Bacon et sa peinture, entre autres, viendront en appui pour extraire l’opérativité doctrinale et clinique de la sublimation dans son rapport à la jouissance, notamment à la jouissance féminine, mais aussi à la fin de l’analyse, dans son lien au corps et au sinthome.

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    Miller J.-A., « L’inconscient et le corps parlant », Le Réel mis à jour au XXIe siècle, Paris, collection Huysmans, 2014, p. 314.