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Liminaire par Deborah Gutermann-Jacquet
Mourir hier
Dans le monde grec – Reine-Marie Bérard
La mort volontaire dans la Rome antique – Jean-Louis Voisin
Dans le théâtre de Shakespeare – Jean-Michel Déprats
Un implicite du pari de Pascal – Laurent Thirouin
Sur l’immortalité de l’âme – Dan Arbib
Marcher au supplice – Anne Carol
Survivre à sa mort au XIXe siècle ? – Stéphanie Sauget
Réanimer les morts – Anton Serdeczny
À la guerre – Stéphane Audoin-RouzeauDisparaître
La Disparition de Perec – Maxime DecoutMourir demain
Sur la fin de vie – Carole Dewambrechies-La Sagna
Mourir ou ne pas mourir ? – Francis Wolff
Le millénarisme des jihadistes – Hugo MicheronMourir en bref
Joseph de Maistre – Anaëlle Lebovits-Quenehen
Chateaubriand – Nathalie Georges-Lambrichs
Staline – Catherine Lazarus-Matet
Mourir dans le roman policier – Philippe Hellebois
Angoisse de guerre – Réginald Blanchet
Maurice Pinguet – Luc Garcia
Catherine Millot – Virginie LeblancPsychanalyse
« Au commencement était le transfert » – Jacques-Alain Miller -
Les débats sur l’euthanasie ou sur le droit de choisir sa mort, le retour de la violence de guerre font l’actualité de la question de la mort. Toujours là, pour chaque vivant, elle se présente sous des masques différents en fonction des lieux, des temps ou encore de l’échelle envisagée, collective ou individuelle. Ornicar ? 58 se penche sur les dimensions symboliques, imaginaires et réelles de la mort – réel au sens de Lacan, à savoir l’impossible. Pour ce numéro 58, Ornicar ?, revue de psychanalyse ouverte aux champs de savoir, voyage de la Grèce archaïque à l’époque contemporaine. Les contributions d’historiens, philosophes, chercheurs en littérature ou en sciences politiques et psychanalystes abordent notamment : mourir à la guerre, marcher à l’échafaud, survivre à sa mort (du XIXe au transhumanisme), mourir au théâtre ou dans le roman policier, et encore l’immortalité, La Disparation (Pérec), la mort volontaire… Jacques-Alain Miller nous invite à faire retour, à partir de la fin, sur la question du commencement. La fin d’une analyse, dit-il, se déduit de son début.
« À la fin c’est toujours la mort qui gagne », disait Staline à la façon de La Palisse, avec un accent de fatalité que la psychanalyse ne partage pas, malgré sa force d’évidence. Lacan énonce : « La mort est du domaine de la foi. »

Mourir
Navarin éditeur
208
2024
18 €


Les débats sur l’euthanasie ou sur le droit de choisir sa mort, le retour de la violence de guerre font l’actualité de la question de la mort. Toujours là, pour chaque vivant, elle se présente sous des masques différents en fonction des lieux, des temps ou encore de l’échelle envisagée, collective ou individuelle. Ornicar ? 58 se penche sur les dimensions symboliques, imaginaires et réelles de la mort – réel au sens de Lacan, à savoir l’impossible. Pour ce numéro 58, Ornicar ?, revue de psychanalyse ouverte aux champs de savoir, voyage de la Grèce archaïque à l’époque contemporaine. Les contributions d’historiens, philosophes, chercheurs en littérature ou en sciences politiques et psychanalystes abordent notamment : mourir à la guerre, marcher à l’échafaud, survivre à sa mort (du XIXe au transhumanisme), mourir au théâtre ou dans le roman policier, et encore l’immortalité, La Disparation (Pérec), la mort volontaire… Jacques-Alain Miller nous invite à faire retour, à partir de la fin, sur la question du commencement. La fin d’une analyse, dit-il, se déduit de son début.
« À la fin c’est toujours la mort qui gagne », disait Staline à la façon de La Palisse, avec un accent de fatalité que la psychanalyse ne partage pas, malgré sa force d’évidence. Lacan énonce : « La mort est du domaine de la foi. »
Liminaire par Deborah Gutermann-Jacquet
Mourir hier
Dans le monde grec – Reine-Marie Bérard
La mort volontaire dans la Rome antique – Jean-Louis Voisin
Dans le théâtre de Shakespeare – Jean-Michel Déprats
Un implicite du pari de Pascal – Laurent Thirouin
Sur l’immortalité de l’âme – Dan Arbib
Marcher au supplice – Anne Carol
Survivre à sa mort au XIXe siècle ? – Stéphanie Sauget
Réanimer les morts – Anton Serdeczny
À la guerre – Stéphane Audoin-Rouzeau
Disparaître
La Disparition de Perec – Maxime Decout
Mourir demain
Sur la fin de vie – Carole Dewambrechies-La Sagna
Mourir ou ne pas mourir ? – Francis Wolff
Le millénarisme des jihadistes – Hugo Micheron
Mourir en bref
Joseph de Maistre – Anaëlle Lebovits-Quenehen
Chateaubriand – Nathalie Georges-Lambrichs
Staline – Catherine Lazarus-Matet
Mourir dans le roman policier – Philippe Hellebois
Angoisse de guerre – Réginald Blanchet
Maurice Pinguet – Luc Garcia
Catherine Millot – Virginie Leblanc
Psychanalyse
« Au commencement était le transfert » – Jacques-Alain Miller