Cartels, ACF
Lyon

Soirée cartel « L’être et L’Un »

1 mars 2022 - 21h00
Infos pratiques
01/03/22 - 21h00

Application des consignes sanitaires en vigueur.

CPCT
84 rue de Marseille
69007 Lyon
Inscription
Tarifs :

Entrée libre sur inscription.

Plus d'informations

Pour en savoir plus sur les Grandes assises virtuelles internationales de l’AMP 2022 :

L’ACF en Rhône-Alpes propose mardi 1er mars à Lyon une soirée de cartels préparatoire aux Grandes assises virtuelles internationales de l’AMP qui se tiendront du 31 mars au 3 avril sur le thème « La femme n’existe pas ».

Au programme :
. Des lectures du cours de Jacques-Alain Miller, « L’être et l’Un », l’Un tout seul, la jouissance féminine et la jouissance aujourd’hui.
. La présentation de travaux de cartels par Sandra Héroux, Marie-Anne Thomasset-Kraft et Florence Vignon.
. Une discussion, animée par Sandy Barritault, déléguée aux cartels en Rhône-Alpes, et Jocelyne Huguet-Manoukian, déléguée régionale de l’ACF en Rhône-Alpes.

Présentation

« L’Être et l’Un », prononcé en 2011, est le dernier cours, à ce jour, donné par Jacques-Alain Miller. Il nous donne les clefs du tout dernier enseignement de Lacan. Si le premier Lacan met en avant l’imaginaire, l’ordre symbolique, l’amour et le désir, le dernier Lacan explore le réel et la jouissance. Lacan inscrit la relation à la jouissance successivement dans l’imaginaire, dans le symbolique, dans le phallus, avec l’objet petit a,  dans le rapport entre désir et fantasme puis dans la répétition à partir du rapport du sujet à ce qu’il appelle le fantasme fondamental. L’abord de la sexuation féminine lui permet de découvrir la jouissance féminine, dont Jacques-Alain Miller déduit la jouissance comme telle. Là où la satisfaction pulsionnelle n’est jamais que partielle, il y a une jouissance substitutive du rapport sexuel qu’il n’y a pas. La jouissance qui ne s’articule pas à l’Autre est Une, son lieu est le corps qui se jouit.

Jouissance de l’Un tout seul jamais complémentaire, Yad’lun, pas de deux. Substance jouissante, issue de la rencontre traumatique entre le signifiant et le corps, qui se répète indéfiniment depuis sa rencontre contingente une première fois. L’Un-tout-seul ex-siste. Ex-sister est le mot pour dire ce qui est littéralement hors de l’être, hors des identifications qu’il comporte, donc hors du sens. Être n’est pas la même chose qu’exister. Le chemin parcouru par Jacques-Alain Miller dans « L’Être et l’Un » va de l’ontologique à l’ontique, soit de l’être à l’Un.  Il reformulera après-coup le titre de ce cours en l’intitulant « L’Un tout seul ». À partir de la distinction des registres de l’être et de l’existence, le signifiant tend vers une autre valeur.  Il copule avec une jouissance, en partie ineffaçable, répercutée dans le corps par le symptôme.

Une analyse au xxie siècle vise ce que Jacques-Alain Miller nomme « une nouvelle alliance avec la jouissance », soit un parlêtre réconcilié avec sa jouissance, un « savoir y faire avec », qui devient alors un autre nom de la satisfaction.