
Présentation
La thèse neurobiologique : l’être humain est un cerveau, le cerveau est une machine à traiter de l’information. Logeant toute causalité dans le cerveau, cette thèse réduit l’être parlant au silence d’un organe.
Aujourd’hui hégémonique, cette thèse prétend s’imposer à toute conception humaine et sociale, à la psychanalyse et à tous ceux qui y puisent une orientation, elle légitime la mise sous tutelle administrative des pratiques de la parole, elle postule le tout neuro.
À l’endroit de cette idéologie, notre opuscule livre un combat épistémologique, concept contre concept. Car la psychanalyse, elle, fait valoir l’énonciation du sujet : celui-ci dit ce qui cause son tourment, le réel de son symptôme, qui emporte désir, amour et jouissance.
Conversation autour du livre d’Hervé Castanet, professeur des universités, psychanalyste, membre de l’ECF et de l’AMP.
Avec Charles Gheorchiev, professeur de psychiatrie, chef de servie (HIA Sainte-Anne – Toulon)
Fabrice Guillaume, professeur de psychologie cognitive (AMU)
Yves Guillermain, psychiatre, chef de Pôle Addictologie (C.H. Edouard Toulouse – Marseille)
Dominique Maraninchi, professeur émérite de cancérologie (AMU)
Président de la rencontre : Jean-Louis Morizot, professeur de psychiatrie, médecin-général inspecteur (CR), psychanalyste, membre de l’ECF et de l’AMP.
Organisation : Dominique Pasco et Élisabeth Pontier (CH Valvert), psychanalystes (ECF)