
Ce Séminaire organisé par l’ACF en ECA sur « Les temps de l’analyse » accueille toutes celles et ceux qui sont intéressés par les incidences du temps dans l’expérience analytique. Question qui n’est pas sans répercussion sur la durée des analyses, l’interprétation, l’acte de l’analyste et la fin.
L’analyse freudienne s’appuie sur le passé pour remonter le temps. Avec elle, c’est la formation du symptôme qui permet d’interroger l’inconscient, ses formations, et donne accès à l’origine des symptômes. Lacan ne suivra pas cette piste et fera de la question du temps, du temps logique, une nécessité subjective qui vient en opposition avec la théorie freudienne de l’analyse comme mode de déchiffrage du destin du sujet.
Lors de cette troisième séance, Véronique Voruz va aborder la question de la fin de l’analyse après les tours et détours, qui ne manquent pas dans le temps d’une analyse, au moment où la sortie s’annonce.
Chantal Bonneau