
Le 19 juin 2021, le CPCT-Paris organise un après-midi clinique où le sans pareil et la dysphorie des êtres parlants sont au rendez-vous. Au programme, des cas cliniques témoignant de l’orientation de notre pratique: la marque singulière de chacun. Invité : François Ansermet, psychanalyste, membre de l’ECF et de l’AMP, médecin chef en pédopsychiatrie à Lausanne (Suisse) et membre du Comité consultatif national d’éthique (CCNE).
Présentation
par Omaïra Meseguer
Le difficile à supporter. Le déplaisant, l’inconfortable. N’est-ce pas ce que les psychanalystes depuis Freud appellent le symptôme ? Quelque chose qui entrave, qui ne permet plus d’avancer, qui empêche que ça tourne rond ? Le terme dysphorie indique le fâcheux, le contrariant , le rebutant, le dérangeant.
Dysphoriques sont les êtres parlants, puisqu’ils témoignent du fait qu’il n’y a pas d’accord parfait entre leur corps et leur image, entre le désir et la jouissance, entre les hommes et les femmes. Les parlêtres « bafouillent » parce qu’ils ont été bafouillés par d’autres avant eux. Malheureux les parlêtres, parce que traversés par lalangue. Contradictoires, mal-fichus, empêchés, troublés, disant tout et son contraire. Vivants, en somme.
Le lien au partenaire est toujours marqué de ratages, de petits ou de grands drames. L’angoisse est au rendez-vous pour indiquer que vous vous fourvoyez, que vous cédez, que votre responsabilité est engagée.Face à ce qui se présente comme disharmonique, le discours de l’époque est friand de réponses immédiates. Le temps pour comprendre, essentiel pour la psychanalyse, est compressé, étouffé, éjecté. Un court-circuit se produit entre l’instant de voir et le moment de conclure. L’efficacité propre au discours capitaliste est mise au service de ce qui fait dysphorie, de ce qui fait désordre, de ce qui trouble, pour le gommer. Cliquez ici et vous trouverez une réponse, cochez là et nous trouverons ce qu’il vous faut. C’est rapide car c’est du prêt à porter.
L’expérience psychanalytique…
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