
Dans le cadre des Journées de l’ACF à la Réunion, Anaëlle Lebovits-Quenehen, psychanalyste à Paris, membre de l’ECF et de l’AMP, vice-présidente de l’ECF, donne une conférence en direction des J52 intitulée « De l’identité en question ».
Argument
par Anaëlle Lebovits-Quenehen
Dès lors que les affirmations identitaires ont le vent en poupe et que s’affirment les identités, la conception du sujet s’en trouve remaniée, sinon de façon toujours explicite, du moins de façon implicite. Or, pour être implicite, cette conception du sujet n’en produit pas moins d’effets.
L’affirmation « Je suis ce que je dis » émerge dans ce contexte et nous interroge à bien des égards. Quel que soit l’attribut du sujet qui complète le « je dis » qui prétend épingler l’être du sujet, quelles conséquences y a-t-il à prétendre qu’il suffise de se dire pour être ?
Nous en verrons un certain nombre en partant de la première qui consiste dans un déni de l’inconscient.